Nos rues, toujours pareilles ! rien ne change ici… c’est ce qu’on se disait, mais voilà on se trompait. Ce sont mille détails insignifiants qui disparaissent, et puis des objets, des bâtiments, des façons de construire, des trucs tellement petits et si banals, qu’on ne les remarque qu’une fois disparus. Il n’y avait pas quelque chose, là ?? Nos villes, c’étaient le terrain de nos jeux, courses, rêveries, errances et rigolades. Cela disait le monde dans lequel nous vivions, nous les gosses, et le monde des grands qui paraissait immuable à nos yeux.
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Charmille
Il restait du temps passé de délicieuses charmilles pour rêver au Prince Charmant.
Cabines téléphoniques récupérées
Les cabines téléphoniques disparaissent mais servent à bien d’autres usages ! Cliquez sur l’image pour faire défiler en diaporama :
La bonne liqueur
Le dimanche, les grandes personnes buvaient la liqueur dans de tout petits verres
bancs, ponts et barrières en ciment
Fini les pierres, les briques et le bois. Nous on est les enfants de la reconstruction en ciment ! Nos bancs, où on s’entasse à la sortie de l’école, les ponts aux allures arrondies et les barrières de jardin, du solide tout ça ! Cliquez sur l’image pour faire défiler le diaporama :
750 millions
Tu crois qu’on peut gagner tout ça à la loterie ?? mais 750 millions de quoi, de centimes ? de francs ? les anciens ou les nouveaux ?
Les sonnettes
On t’explique le jeu : courir très vite en tirant toutes les sonnettes, mais si tu te fais attraper, gare à la baffe !
Cabine téléphonique
Bien sûr, on était fiers d’avoir une cabine téléphonique dans le quartier, c’est dommage on avait personne à qui téléphoner vu qu’on jouait tous ensemble dans les rues
Quelle heure est-il?
T’as pas vu l’heure ? et l’horloge, elle est pas assez grande ???
Les hôtels
Quand je serai grande et riche j’irai à l’hôtel moderne avec ses lettrages dernier cri dans leur beau ciment
Casse-croûte
J’adore quand on va casser la croûte dans les bistrots en amenant notre pain, saucisson et fromage.
Pension
L’été prochain on ira peut-être en vacances dans une pension de famille. C’est luxe, mais moi je n’aime pas, nous les enfants on n’y est pas assez libres.
Au ciné…
Au ciné, on décortiquait les cacahuètes en mangeant des chocolats vendus par une ouvreuse à l’entracte. Délicieux temps sans soucis de diététique. Cinéma Apollo à Lens : C’est dans ce ciné que la petite Geneviève se faufilait entre les jambes des spectateurs pour voir tous les films gratis ! Ce qui l’a rendu cinéphile pour toujours. Télédisc : Qu’est-ce qu’on a …